Brèves de Nat'
Quand tu pars à la chasse aux libellules et que tu reviens avec du bien plus gros 😄
C'est ce qui m'est arrivé ce 29 juillet quand je me suis rendu à la réserve Naturelle Régionale de Haute Jarrie. L'idée était de rechercher Aeshna affinis mais c'est le Blongios nain (Botaurus minutus) mâle qui a été la star, les Odonates n'étant pas présents !
C'est toujours un moment particulier quand tu rencontres cet oiseau discret et surtout très petit pour un Héron !


Pour les photographes, il y un peu comme des graals. Vous savez ces animaux que l'on entend, que l'on n'arrive rarement à voir, alors réussir à les prendre en photos, vous pensez !
Eh bien, le Loriot d'Europe pour moi fait partie de ces animaux dont on est vraiment fier d'avoir pu capter ne serait ce qu'un instant magique, une brève rencontre.
Pour illustrer ce fait, voici quelques lignes écrites par Hervé Rougier, écrivain et poète tarnais, dans son ouvrage consacré à cet oiseau « Chant du loriot, joie et liesse », éd. Pyrégraph.
« Voix d’or. Vainement vous cherchez la source. A l’instant où vous croyez enfin avoir repéré l’arbre dans lequel est perché le soliste, il s’en est échappé et chante plus loin. »
Pour revenir à cette rencontre, j'ai eu cette chance ce samedi 17 mai à la Réserve régionale de Haute-Jarrie en Isère lors d'une observation de hérons. Vous savez, ce chant du Loriot que l'on sait tout proche, un oiseau si souvent entendu mais difficilement repérable tant ce dernier se cache au regard.
Habituellement, on l'entend, on le voit passer rapidement d'arbre en arbre mais sans le voir posé... eh bien, cette fois-ci, je l'entends, je le repère en haut des frondaisons mais il est bien masqué par le feuillage.
Je me déplace doucement, j'essaie de repérer un trou dans la verdure où il apparaitrait dégagé, tout en espérant qu'il restera suffisamment longtemps au même endroit... Et puis, le moment magique, dans un carré dégagé de 20 cm de côté, je l'aperçois en train de chanter. Vite, je me positionne et mitraille cette beauté de la nature.
Ca n'aura pas été bien long, deux ou trois minutes, l'objectif pointé à 10 m vers le haut en espérant qu'au moins une image sera bonne... qu'est ce qu'il est lourd de zoom à bout de bras... j'ai peur de le rater...
Eh bien au final, 4 photos de ce bel oiseaux que j'espère pouvoir capter à nouveau un autre jour, un autre jour de chance comme aujourd'hui 😃
Cela fait plusieurs années que je cherche à observer et photographier le lézard ocellé (Timon lepidus).
J'ai enfin réalisé cette coche grâce à deux collègues odonatophiles mais pas que. Direction Lanas en Ardèche ce lundi de Pacques à la recherche de la bête tant désirée !
Ce ne sont pas les images du siècle mais je ne résiste pas à vous les montrer car cette rencontre a pour moi un côté magique 😉